Paris - XIIième - Square Trousseau
 A propos de la Commune de Paris 
Pays : France
Région : Ile de France
Département : Seine (75)
Population : 2 125 000 h. en 1999 et 
10 561 000 h. sur l'agglomération.
Armand TROUSSEAU
1801-1867
Clinicien français
Son "Traité de Thérapeutique", préparé avec Pidoux, sera édité trente fois. Entre 1857 et 1861 il publie "Les Cliniques médicales de l'Ho^tel-Dieu" en trois volumes. Si Trousseau fut pour le public de l'époque un grand praticien ouvert aux techniques modernes, promoteur de la trachéotomie, des ponctions de plèvre, autant de méthodes jugées miraculeuses par les malades qui connaissaient l'issue jusque là fatale de la diphtérie et de la pleurésie, il reste avant tout pour l'historien de la médecine l'auteur des "Cliniques".
Publiées en trois volumes, complétées plus tard par son élève Michel Peter, les leçons les plus célèbres font le point sur la diphtérie, le croup, la trachéotomie, l'asthme, sur les fièvres éruptives, le goitre exophtalmique, la tétanie (signe de Trousseau), l'adénie, la maladie de Basedow, l'aphasie. 
( Medarus - Portraits de médecins )
 
Le Square Trousseau se trouve vraisemblablement à l'emplacement de l'hôpital Sainte Eugénie, établissement inauguré en 1854 par l'impératrice Eugénie en place de l'ancien hospice des Enfants-Trouvés . A la fin du Second Empire, l'hôpital est rebaptisé du nom d'Armand Trousseau.
A l'occasion d'une opération de voirie autour de la gare de Lyon, l'Assistance publique décide en 1895 de désaffecter l'hôpital Trousseau et de le remplacer par trois établissements plus petits , dont l'un demeure dans le quartier ( Av. Arnold-Netter ) en consevant le nom d'Hôpital Trousseau. 
Le square remplace l'ancien hôpital détruit en en conservant le nom.
( Historique réalisé sous réserves à partir d'informations recoupées sur l'histoire des hôpitaux parisiens )
Le square trousseau est inscrit dans le périmètre de la commune libre d'Aligre.
Il n'y a que quatre commune libres à Paris. La plus connue est celle de Montmartre, mais trois autres animent leurs quartiers, comme la commune libre d'Aligre, installée dans l'ancienne maison du garde champêtre qui occupait les lieux jusqu'après la guerre. Les habitants l'appellent tout simplement "la mairie". La place d'Aligre a su garder son pittoresque malgré la reconstruction d'une partie des immeubles qui la bordent et abrite chaque matin un marché célèbre et un petit déballage mi puces, mi brocante où il fait bon chiner. Quant aux enfants, ils préfèrent le début de l'après-midi, quand la rue, vidée de ses marchands, croule sous les cageots et fleure bon ce curieux mélange d'eau des arroseuses et de fruits trop murs. ( Paris-Cool - Photos de Paris )

La fête de la Trôle
Chaque année, la commune libre d'Aligre fait sa fête au quartier durant un week-end .
Les artisans ouvrent leurs ateliers au public, les habitants sont conviés à manger et à danser et écouter de la musique tout le dimanche autour du kiosque  du Square Trousseau ... ( Site de la Commune libre d'Aligre
TROLE n. f. (de l'allemand trollen courir). Action d'un ouvrier qui va de magasin en magasin offrir de vendre un meuble qu'il a fabriqué. (Larive et Fleury) Vente par l'ouvrier lui-même des meubles qu'il a fabriqués et qu'il offre aux marchands en boutique ou aux passants. Trôleur, ouvrier qui fait la trôlé (Vagabond.) (Larousse)
La Trôle est un phénomène particulier qui est apparu dans le Faubourg Saint Antoine 
alors que l'industrie du meuble était en crise. Les ouvriers ébénistes, souvent sans travail, se mirent à fabriquer des meubles dans des ateliers de fortune et à les vendre à la sauvette. Le phénomène se développa tellement que nombre de marchants firent fortune sur le dos des malheureux trôleurs, ruinant en conséquence le marché traditionnel... Cette pratique très développée au 19ème siècle évolua progressivement au gré des avancées syndicales pour disparaitre progressivement au début du XXème siècle...
Crédits 
 
 Pour en savoir plus, un lien....
 Pour les photos
 Bernard Tribondeau 
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